Maicha

6 juillet 2012

Maïcha, feullinfo n°6 (été 2012)

Classé dans : Inde, TCV, Tibet, animaux, environnement, précarité et partage, végétalisme, végétarisme — Maïcha @ 16 h 28 min
Maria Montessori a été la première pédagogue à adapter le matériel à la taille des enfants.

Maria Montessori a été la première pédagogue à adapter le matériel à la taille des enfants. Au TCV de Chauntra, les tables légères sont facilement maniables par les petits!

La nouvelle de l’été : la feuillinfo n°6 vient de sortir! Au sommaire de ce petit bulletin de l’association (8 pages A4 noir et blanc) :

  • édito
  • Parrainage mode d’emploi
  • La pédagogie Montessori
  • Environnement : l’Inde & Monsanto
  • Veganimaux
  • Lectures
  • Tibet

…dont voici l’édito :

Fin mai 2012, alors que je rédigeais les premières lignes de cet édito, Maïcha a reçu un e.mail du Tibetan Children’s Village (TCV) de Chauntra (Inde du nord). Leur demande était claire : « Please help us in finding more sponsors to our children and tell us whether we can send you few new cases. » (s’il vous plaît, aidez-nous à trouver de nouveaux parrains pour nos enfants et dites-nous quand nous pouvons vous envoyer de nouvelles fiches.) C’est la première fois que le TCV prend ainsi les devants en sollicitant explicitement notre aide.
Le TCV de Chauntra, avec lequel Maïcha travaille spécifiquement, compte aujourd’hui 913 enfants venant de famille défavorisées, dont plus de 80 sont sans parrainage, ce qui pèse lourd sur le budget du TCV.
Ensemble, relevons ce défi : trouvons des marraines et des parrains pour ces enfants !
Les TibétainEs ont conscience de la difficile situation économique en Occident, et déclarent depuis des décennies :  « Notre but n’est pas de devenir des réfugiés professionnels, vivant en perpétuels assistés. Nous voulons retourner au Tibet, être chez nous. »* Malheureusement, l’emprise de la Chine ne desserre pas, bien au contraire, l’Occident se fait complice de cette dictature au pouvoir économique impressionnant… En attendant, les TibétainEs continuent de lutter pour leur survie culturelle et économique, dans leur pays occupé et en exil. Soyons à leurs côtés.
La vocation de Maïcha étant également d’amener une réflexion autour des thématiques telles que le partage, la répartition des richesse, l’environnement et le végétalisme/végérarisme, celles-ci seront désormais reprises à chaque parution de la feuillinfo, que ce soit par des articles ou des chroniques de livres ou de films.
Cette feuillinfo est diffusée auprès des adhérentEs, parrains et marraines de l’association, mais  n’hésitez pas à la photocopier ou à nous en demander plus d’exemplaires afin de la diffuser autour de vous. Comme tous les documents de Maïcha, la feuillinfo est gratuitement téléchargeable en format PDF sur le site de Maïcha.
* Tseten Norbu, La reconquête du Tibet, Indigère éditions, Montpellier, 1999.

18 juillet 2011

Festival de l’Inde à Paris

Classé dans : Inde, animaux, végétarisme — Maïcha @ 19 h 32 min

Fête de l'Inde à Paris
Fête de l’Inde à Paris

Source de cet article: Le blog de L214

Le festival de l’Inde organisé depuis 20 ans par Jean-Claude Emeriau du Centre Culturel Bhaktivedanta a attiré encore plus de monde cette année et 5000 assiettes végétariennes ont été offertes gratuitement. C’est une grande fête qui rassemble les communautés indiennes, mauriciennes, tamoules, bengalis et bien sûr beaucoup de français autour d’un défilé magnifiquement coloré et musical, le Rathayatra.
Sur la Place du Bellay se tiennent toute la journée des stands divers de produits et de littérature indienne tandis que sur l’immense scène se succèdent chants, danses et discours. Juste à côté le magnifique stand du CRAC de Manu et Animavie avec son grand écran diffusant des vidéos montrant l’abomination des corridas attirait comme d’habitude des centaines de visiteurs. Venaient ensuite les stands de VegMag, de l’Association Végétarienne de France et du Collectif de Libération Animale de Montpellier (représentant One Voice, L214, Droits des Animaux et Réseau Anti-spéciste). En face de nous, le stand de René avec ses superbes affiches sur le végétarisme.
Une cinquantaine de militants de diverses associations sont venus nous rejoindre, l’évènement ayant été annoncé sur divers sites et sur Facebook. Luce Lapin, porte parole du CRAC Europe (Comité Radicalement anti Corrida pour la Protection de l’Enfance) et journaliste à Charlie Hebdo, avait aussi invité ses lecteurs dans sa rubrique hebdomadaire.
Plus de 2000 tracts ont été pris par les personnes amassées autour des stands, en particulier lors du retour de la parade. Les organisateurs du festival ont invité Joëlle du CLAM sur scène où elle a pu parler du végétarisme et de la défense des droits des animaux ainsi que de leur place dans la civilisation indienne où encore maintenant plus 50% de la population est végétarienne, la seule culture au monde à considérer que « tuer un animal équivaut au meurtre de son propre fils » et que « celui qui mange de la viande est le plus vil des êtres humains » (citation du Mahabharata).
Un très grand nombre de participants du festival sont venus nous dire combien ils étaient heureux de notre présence et certains voulaient eux aussi devenir actifs pour la cause animale.

Joëlle du CLAM

7 mars 2011

La merveilleuse aventure du Domaine des Douages

Classé dans : animaux — Mots-clefs : — Maïcha @ 9 h 12 min

Domaine des Douages: sanctuaire pour moutons et autres animaux

Ayant grandi dans le milieu agricole et le monde de l’élevage, adorant les animaux, Dominique Bauer a toujours voulu elle aussi vivre de l’élevage. Elle s’est donc lancé dans l’élevage des moutons, tout en étant « certaine que je n’aurais pas trop de mal à me séparer de ces animaux au moment  de la vente ». Mais au fil des ans, elle a progressivement découvert que « ses » moutons étaient des personnes sentientes, chacune dotée de son propre tempérament, aimant des choses, n’en aimant pas d’autres, parfois heureuses, d’autres fois tristes… Elle a observé les relations complexes qui se tissent au sein du troupeau et entre les mères et leur petit, et le déchirement et la douleur lorsque les agneaux, petits bouts de trois mois, sont séparés de leur mère pour être envoyés à l’abattoir. Et elle s’est demandé si elle devait admettre que la vie des animaux de ferme n’ait pas d’importance et que l’inéluctable aboutissement de l’existence de ces êtres vivants ne devait être que la souffrance des transports sans fin et celle des abattoirs sordides ? Laissant son sens éthique et sa compassion répondre, elle a reconnu qu’une autre issue était possible et elle a fait le choix logique et extrêmement courageux d’arrêter l’élevage, de cesser d’envoyer les moutons se faire égorger. Le sanctuaire pour moutons (et autres animaux) voyait le jour. A court d’argent, elle a vendu le matériel agricole et s’est retrouvé forcée, avec son grand fils, de rouler des balles de pailles et de foin de presque 300kg… Et Dominique passe des heures auprès d’une mère en couche, d’un animal malade, ou un agneau dans les bras. Son investissement est total.
En 2008, elle décile de créer officiellement le Domaine des Douages afin de pouvoir récolter des fonds, et la situation financière s’améliore progressivement; la toiture de la grange est réparée, des dons en nourriture et vermifuge sont effectués. Cependant, nourrir et gérer 750 moutons coûte très cher quotidiennement, aussi le Domaine des Douages vous propose-t-il de parrainer un mouton. Pour seulement 35€/an, vous pouvez sauver un mouton et aider le sanctuaire! D’autres animaux, recueillis, y vivent également: quelques chats, chevaux et chiens. N’hésitez pas à vous aussi rejoindre cette aventure extraordinaire qu’on aimerait pouvoir trouver simplement ordinaire: des éleveurs qui, prenant conscience d’exploiter et de tuer des animaux, les sauvent au lieu de les envoyer à la mort. Bien sûr, il faudrait que les pouvoirs publics les soutiennent, et que des subventions leur soient attribuées.

12 janvier 2011

Miscellanées Veg en Inde

Classé dans : Inde, Non classé, TCV, animaux, végétalisme — Mots-clefs : — Maïcha @ 8 h 48 min

Alternatives Végétarienne, la revue de l'AVF

Alternatives Végétarienne, la revue de l'AVF

Un grand merci à l’Association Végétarienne de France qui a bien voulu publier Miscellanées Veg en Inde dans sa revue trimestrielle, Alternatives Végétariennes n°102 (déc-janv-fév 2011), article portant sur mon voyage en Inde au courant de l’été 2010. Le thème principal de l’article est consacré à ce voyage selon une approche veg et personnelle. Il y est question de Maïcha bien sûr, du TCV de Chauntra, du Tibetan SOS Youth Hotel de Delhi, mais aussi du Tibetan Volunters for Animals, du Bird hospital de Delhi, du Donkey sanctuary de Leh (Ladakh), etc.
Alternatives Végétariennes est commandable auprès de l’AVF et auprès de L214, mais vous pouvez aussi télécharger Miscellanées Veg en Inde.
Un peu de pub : Alternatives Végétariennes est une revue sympa et instructive, d’une cinquantaine de pages, aux thèmes variés (articles de fond, récits, recettes, etc.) et qui ne coûte que 4€ – pourquoi s’en priver?
Et pourquoi ne pas aussi y participer? Si l’envie de partager vos expériences veg vous titille, soumettez-leur vos articles, brèves, témoignages!
Bonne lecture à toutes et à tous!

12 septembre 2010

Champa, l’éléphante esclave sauvée en Inde

Classé dans : Inde, animaux — Maïcha @ 11 h 38 min

Champa se repose dans son sanctuaire.

Champa se repose dans son sanctuaire.

« L’histoire de Champa ressemble tristement à celle des autres éléphants esclaves. Lorsqu’elle été repérée par WSOS, elle avait 38 ans. Elle promenait des touristes depuis le parking d’un hôtel très fréquenté, situé sur l’autoroute qui relie Delhi à Agra. C’est sur cette route aussi que des dizaines d’ours dansaient… Champa boitait et gémissait à chaque pas. Une blessure à sa patte avait été camouflée sous des dessins colorés, comme le font tous les propriétaires d’éléphants. Les touristes ne se rendaient compte de rien. Son propriétaire a expliqué qu’un morceau de métal lui avait pénétré dans le pied, entre deux ongles, peu de temps auparavant. La blessure était profonde, brûlante et enflée. L’éléphante a donc été tout de suite mise sous antibiotiques. (…) Malheureusement, ses propriétaires sont loin de tels sentiments. Ils ont donc continué à la faire travailler dans les rues polluées de Agra au lieu de lui accorder le repos qui seul aurait permis la guérison de sa blessure… Aujourd’hui, 9 ans après, sa blessure la fait toujours souffrir et a pris des proportions inquiétantes. L’abcès a enflé jusqu’au genou et a largement rempli un seau de pu lorsqu’il a été drainé… »
Emue par tant de détresse, l’association One Voice s’est mobilisée non seulement pour sauver Champa, et elle a en plus le projet d’élargir ce sauvetage à d’autres éléphants. Elle voudrait ainsi créer un sanctuaire dédié au sauvetage des éléphants esclaves, où « les éléphants bénéficieraient de soins vétérinaires adaptés et de toute l’affection dont ils ont besoin. Ils pourraient y prendre le temps de jouer, de se reposer et manger à leur faim… » Après un appel à dons, Champa a effectivement pu être sauvée, et enfin libérée de son martyr. Désormais, elle se repose et est  soignée dans un espace loué, en attendant que le sanctuaire soit effectif. Vu son état de santé pitoyable, il était vraiment temps que son cauchemar cesse: pieds infectés, ensanglantés en permanence, douloureux, mais aussi – et plus grave – elle souffre de sénilité précoce, conséquence directe d’avoir été constamment obligée de travailler trop dur.
Cette histoire est terriblement émouvante. C’est dommage que la façon dont les éléphants sont dressés n’est pas décrite sur le site de One Voice: les bébés éléphants sont isolés, battus sévèrement, affamés et terrorisés par un homme pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’un autre homme – leur futur cornac (ou maître) – les libère. Leur cornac les câlinera, apaisera et nourrira enfin, et les éléphanteaux lui voueront alors jusqu’à leur mort un amour infaillible. C’est leur sauveur. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c’est que l’homme qui leur a fait tant de mal était payé par leur futur cornac. Hé oui, c’est par ce système particulièrement sordide que le cornac s’assure de la soumission et de l’amour de « son » (ou de « ses ») éléphantE(s)!
On ne peut que saluer le projet de One Voice de créer un sanctuaire pour sauver des éléphants de l’esclavage :
« Selon les statistiques officielles, ils seraient également 4 000 à y vivre en captivité. Mais en réalité, leur chiffre est plutôt de l’ordre de 5 000 tant ils sont nombreux à être détenus illégalement. Considérés comme du bétail, ils sont exploités pour divers travaux, tels que le déplacement des rondins de bois, le transport de charges, celui des touristes, ou la publicité. Les éléphants sont obligés de marcher de longues heures sur le goudron brûlant (50°C en été), dans des rues noires de monde et de voitures et même sur les autoroutes, sous la contrainte souvent d’un ankush (sorte de crochet utilisé par les cornacs)… Leurs pieds sensibles, inadaptés à une marche prolongée sur du bitume, se fissurent, sont brûlés, se blessent, s’infectent, mais ils doivent continuer à travailler. Là où ils doivent porter du bois, c’est leur trompe qui s’abîme. Elle devient douloureuse, saigne et parfois ses terminaisons nerveuses sont mises à nues. Quand on sait l’importance que joue cet organe dans la vie sociale des éléphants, on comprend que leur souffrance va bien au-delà des blessures physiques.« 
En espérant que ce sanctuaire sera le point de départ de la fin de l’esclavage des éléphants en Inde. Après tout, pourquoi cela serait-il impossible? Le fait que ce soit une tradition rendra sans doute la tâche plus ardue, mais certainement pas moins illégitime! Souvenons-nous qu’il n’y a désormais plus « d’ours danseurs » en Inde!
Outre l’obstacle que peut représenter le poids des traditions, il faut aussi penser à la reconversion des cornacs – comme celle des Kalandars, les propriétaires des ours danseurs, fut prise en compte, ce qui représente un point crucial de la réussite de ce genre de projets. Mais il y a aussi le coût assez phénoménale de la prise en charge d’un éléphant : entre la nourriture (jusqu’à 100kg/jour), les soins, le sanctuaire à louer ou à acheter, en tous cas à entretenir, et le personnel à payer = 60€/jour. C’est quand même beaucoup, mais bien sûr, si nous étions à la place de Champa, nous trouverions que notrevie n’a pas de prix!
Enfin, cette histoire met aussi en avant le rôle important joué par certains touristes (occidentaux ou indiens) qui s’offrent une ballade à dos d’éléphant (ou autre animal), et qui sont tellement indifférent au sort de l’animal qui les véhicule. L’article de One Voice nous informe que, aussi incroyable que cela paraisse, ils ne se rendaient même pas compte de la souffrance de Champa, qui pourtant boitait et gémissait à chaque pas!

4 mai 2010

Bientôt la fin des chaussures en cuir pour les écoliers indiens?

Classé dans : Inde, animaux — Mots-clefs :, — Maïcha @ 19 h 32 min

Une bonne nouvelle: les millions d’élèves indiens vêtus de l’uniforme obligatoire pourraient devoir remiser leurs chaussures en cuir, vestiges de l’empire colonial et contraires à la protection des animaux.

chaussure en cuir de l'uniforme indien (difficile d'imaginer plus inconfortable!)

« Dangereuses pour l’environnement », « malsaines » et « inconfortables », vestige de l’empire britannique, les chaussures en cuir noir brillant pourraient bientôt être remplacées par des chaussures en toile, jusque là utilisées pour les cours d’éducation physique.
La proposition, émanant d’un parlementaire et militant pour la défense des droits des animaux, Maneka Gandhi, a reçu un accueil favorable de la part des  services de l’éducation nationale, telles que la direction centrale de l’enseignement et le Centre des examens, écrit le quotidien The Indian Express.
Depuis des décennies, les chaussures en cuir font partie de l’uniforme réglementaire à porter à l’école, au même titre que les chaussettes blanches, le pantalon et la veste pour les garçons, la tunique pour les filles. Chaque école, privée ou publique, a son propre code de couleur.
Selon l’association People for animals (PFA), les écoliers indiens sont les plus grands consommateurs de cuir. PFA a déjà influencé 16 écoles de la ville de Chennai (sud) pour laisser au vestiaire ces chaussures. Plusieurs membres de l’organisation interviennent dans les écoles de Chandigarh (Pendjab) afin qu’elles revoient le code vestimentaire de leurs écoliers.
Les chaussures en cuir noir avait été rendu obligatoire dans les écoles indiennes pendant la colonisation britannique sans qu’aucune réforme n’ait eu lieu depuis. Un détail non-négligeable dans l’argumentaire de Maneka Gandhi qui a déclaré que le port de chaussures en cuir, « a été imposé par les Britanniques. C’est une désicion non seulement malsaine pour les enfants, mais aussi très dangereuse pour l’environnement. » En effet, les procédés de traitement des peaux utilisent des métaux lourds toxiques et polluants. D’autre part, l’élevage est également une grande source de pollution et de gaspillage d’eau.
Veuve de Sanjay Gandhi et belle-fille de feu Indira Gandhi, la parlementaire du Baratiya Janata Party (BJP, nationaliste hindou) est notamment connue pour militer contre l’abbattage de vaches, animal sacré dans la religion hindoue.
Le centre national des examens a compilé toutes les plaintes: les chaussures en cuir absorbent la transpiration des pieds, provoquent des champignons, doivent être cirées avec des produits toxiques, coûtent cher aux familles et pérennisent les tanneries qui polluent l’environnement. La décision finale appartient au ministère en charge du développement des ressources humaines.

Cette décision est loin d’être anodine, même d’un point de vue économique: l’Inde est le deuxième fabricant mondial de vêtements en cuir, avec une production de 18 millions de pièces par an sur un total de 120 millions de pièces (la Chine en réalise 70 millions). L’industrie indienne du cuir transforme chaque année 230 millions de peaux.
L’un des plus grands producteurs au monde de cuir est donc l’Inde.
Les principaux pays importateurs de cuir indiens sont, dans l’ordre  l’Allemagne, l’Italie, les États Unis, le Royaume Uni, Hong Kong, l’Espagne, la France, les Pays Bas, le Portugal et l’Australie. La quasi totalité du cuir au Royaume-Uni est importée de pays étrangers, et principalement de l’Inde.
Jusqu’aux abattoirs, les vaches sont obligés de supporter le transport dans des conditions extrêmes: les camions sont bondés, leurs os sont cassés et elles souffrent de déshydratation, avant d’être égorgés à la vue des autres animaux, parfois encore conscientes lors du démembrement et du dépeçage.
Le cuir, comme la viande, est une industrie lucrative qui fonctionne sur la souffrance et la mort des animaux, que ce soit en Inde ou ailleurs.

Sources:
« Végétarisme, Inde et Tibet« , une brochure éditée par Maïcha.

Aujourd’hui l’Inde.

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